La Danse et la table

Dans la Chapelle Saint-Martin
ARTISTE : Verse
Du 08 AVRIL au 01 OCTOBRE 2023 I
Accés dans le parcours de la visite du site
Vous entrez … des danseurs les pieds en entrechat et les bras souples en croix, tous jeunes, beaux, presque nus, avec juste un drapé pour cacher les sexes. Certains aux limites de la décence, d’autres pudiques, ici débarrassés de ces envols divins qui les prolongent dans les représentations mystiques.
Choc et ravissement : envie d’en prendre un par la taille et de danser. Tous sont des Christs en croix, du Gréco à Goya, les cheveux raccourcis débarrassés des stigmates du martyr, ils redeviennent des corps vivants, des corps souples.
Aux représentions du martyr, qui couvraient les murs de son école chrétienne, Verse a retiré les clous, la couronne d’épines, le sang, pour restituer le Christ dans sa jeune humanité, celle vivante de ces beaux garçons oubliés qui ont servi de modèles à tous les peintres phares qui en ont fait un Dieu.
« Verse ne fait là que le chemin à rebours : celui de l’incarnation. Au fond c’est une décrucifixion qu’elle a engagée … un ballet se crée dans le mouvement unanime des bras et des jambes : ce pourrait être « Le Sacre du Printemps »
Les dos sont des miroirs. Les autres Christs s’y mirent à chaque pas que fait le visiteur ; le visiteur lui-même donne à ces danseurs son propre visage, sa propre silhouette : « Je suis l’un de vous ».… Le sacré apparaît heureux et lumineux… écrit Geneviève Brun
Choc et ravissement : envie d’en prendre un par la taille et de danser. Tous sont des Christs en croix, du Gréco à Goya, les cheveux raccourcis débarrassés des stigmates du martyr, ils redeviennent des corps vivants, des corps souples.
Aux représentions du martyr, qui couvraient les murs de son école chrétienne, Verse a retiré les clous, la couronne d’épines, le sang, pour restituer le Christ dans sa jeune humanité, celle vivante de ces beaux garçons oubliés qui ont servi de modèles à tous les peintres phares qui en ont fait un Dieu.
« Verse ne fait là que le chemin à rebours : celui de l’incarnation. Au fond c’est une décrucifixion qu’elle a engagée … un ballet se crée dans le mouvement unanime des bras et des jambes : ce pourrait être « Le Sacre du Printemps »
Les dos sont des miroirs. Les autres Christs s’y mirent à chaque pas que fait le visiteur ; le visiteur lui-même donne à ces danseurs son propre visage, sa propre silhouette : « Je suis l’un de vous ».… Le sacré apparaît heureux et lumineux… écrit Geneviève Brun
